I. Introduction▲
Microsoft SQL Server est un Système de gestion de bases de données (SGBD) relationnelles et transactionnelles développé et commercialisé par Microsoft.
Il permet de stocker des données sur une base et de gérer ces données en les modifiant et en les mettant à jour.
Il permet aussi de définir des relations entre les tables en assurant l'intégrité des données qui sont stockées. Ces relations peuvent être utilisées pour modifier ou supprimer en chaîne des enregistrements liés.
Microsoft SQL Server utilise le langage T-SQL (Transact-SQL) pour ses requêtes, c'est une implémentation de SQL qui prend en charge les procédures stockées et les déclencheurs (trigger). Pour les transferts de données, il utilise le format TDS (Tabular Data Stream).
La première version est sortie en 1989 sur les plateformes Unix et OS/2 et, depuis, Microsoft a porté ce système de base de données sous Microsoft Windows. Il est uniquement supporté sur ce système.
En 1994, Microsoft sortait la version 6.0 puis 6.5 sur la plateforme Windows NT.
Après cette version Microsoft a continué de commercialiser le moteur de base de données sous le nom de Microsoft SQL Server et a publié la version 2008 de Microsoft SQL Server (nom de code Katmaï) disponible en neuf langues, dont la langue française.
II. Installation▲
Tout au long de ce document, nous allons utiliser la version Microsoft SQL Server 2008.
L'installation de Microsoft SQL Server est facile à réaliser, il suffit de suivre les consignes de l'assistant pendant toutes les étapes de l'installation.
Avec Microsoft SQL Server, il est nécessaire d'installer Microsoft SQL Server Management Studio, qui est un outil puissant et qui assure une solution complète d'administration et de développement de base de données du serveur Microsoft SQL Server.
Le centre d'installation de Microsoft SQL Server aide à lancer l'installation (fig-1).
Pour que Microsoft SQL Server fonctionne correctement, plusieurs applications seront installées (fig-2).
Ensuite, sélectionnons les services de fonctionnalités à installer (fig-3). Pour cela, on clique sur « Select ALL ». Une fois que tout est sélectionné, on clique sur « Next».
En arrivant à la fenêtre de configuration du serveur « Server Configuration » on doit préciser le nom de compte et le type de démarrage (fig-4).
On va maintenant spécifier le mode d'authentification, le moteur de base de données et les administrateurs (fig -5).
On continue d'avancer jusqu'à la dernière fenêtre « Ready to install » où on clique sur « Install » et l'installation se lance (fig-6).
III. Prise en main▲
Pour commencer l'utilisation de Microsoft SQL Server, il faut préciser un nom de serveur et une authentification puis on clique sur « Connect » (fig-7).
On constate rapidement que l'interface principale de SQL Manager est très simple. Elle est formée d'un menu contextuel, d'une barre d'outils et d'une fenêtre « Explorer » à gauche (fig-8).
On remarque qu'il y a un emplacement vide à gauche de la fenêtre « Explorer » où on va ajouter une autre fenêtre qui s'appelle «Object Explorer Details». Elle nous affiche les détails des objets sélectionnés sur la fenêtre « Explorer » (fig-9). Pour afficher cette fenêtre, il suffit d'appuyer sur le bouton F7 du clavier ou bien de cliquer sur « View » puis «Object Explorer Details».
La fenêtre « Explorer » affiche les objets du serveur de base de données en une hiérarchie conçue pour faciliter la navigation (fig-10). On peut cliquer sur le symbole + à gauche du dossier pour pouvoir afficher son contenu.
Lorsque l'on clique avec le bouton de droite sur l'un des composants du serveur, un menu contextuel s'affiche et nous permet de choisir l'opération à effectuer sur ce composant (fig-11).
À travers cette option, l'utilisateur peut visualiser une base existante et explorer son contenu. Les bases pourront être modifiées et supprimées et on peut même ajouter de nouvelles bases.
La fenêtre « Object Explorer Details» affiche des détails importants relatifs à l'objet sélectionné (fig-12).
Prenons maintenant comme exemple l'une des bases de données existantes sur le serveur et essayons de voir les différentes informations fournies par Microsoft SQL Manager.
Par exemple sur la base de données « Master », on peut voir tous ses composants en cliquant sur le signe + qui se trouve à gauche du nom de la base dans la fenêtre « Explorer » (fig-13).
Prenons maintenant les tables de la base, pour chaque table on peut voir ses composants dans la fenêtre « Explorer ». On constate que chaque table est composée de colonnes, clés, contraintes, triggers, index et statistiques (fig-14).
Pour afficher le contenu d'une table, on clique avec le bouton droit de la souris sur la table, puis sur « Script Table as », puis sur « SELECT To », puis sur « New Query Editor Window » (fig-15).
Deux nouvelles fenêtres s'ouvrent à la place de la fenêtre « Object Explorer Details » la première affiche la requête qu'on va exécuter (fig-16).
La deuxième fenêtre affichée nous montre les différentes propriétés de la base, son statut, sa date de création, sa taille et le nombre d'utilisateurs (fig-17).
On clique sur pour exécuter.
L'exécution apparaît à droite et en bas de la fenêtre « Object Explorer Details » dans un tableau comme le montre la figure (fig-18).
En cliquant sur « Columns », les différentes colonnes de la table s'affichent avec leurs différentes caractéristiques (fig-19).
Ces cordonnées seront affichées aussi dans la fenêtre « Object Explorer Details » (fig-20).
En cliquant sur « Keys », les différentes clés de la table s'affichent (fig-21).
Les clés primaires seront représentées par une clé en or et les clés étrangères seront représentées par une clé en argent (fig-22).
On peut effectuer des changements sur les clés avec le bouton droit de la souris puis choisir l'action désirée (fig-23).
III-A. Création d'une nouvelle base▲
On va essayer de créer une nouvelle base de données, qu'on appellera « Test » elle sera formée d'une seule table et d'une seule clé primaire.
- Commençons par la création de la base« Test ».
Dans la fenêtre « Explorer », on clique avec le bouton droit de la souris sur « Databases » puis sur « New Database » (fig-24).
Une nouvelle fenêtre s'ouvre, on saisit le nom de la base dans « Database name » et on clique sur «OK » (fig-25).
La base est maintenant créée (on peut vérifier cela dans la fenêtre « Explorer ») (Fig-26).
On commence par créer une nouvelle table en cliquant avec le bouton droit de la souris sur « Tables », puis sur « New Table » (fig-27).
À droite, une nouvelle fenêtre s'ouvre dans laquelle on va ajouter les différentes colonnes de notre table (fig-28).
On continue la création des différentes colonnes de la table comme le montre la figure ci-dessous (fig-29).
Après avoir saisi ces données, on ferme la fenêtre. Une autre fenêtre s'ouvre, elle nous demande si on veut enregistrer cette nouvelle table, on confirme alors la sauvegarde de la nouvelle table par un simple clic sur « Yes » (fig-30).
Une nouvelle fenêtre s'ouvre, elle permet de nommer notre table. On saisit alors le nom de la table puis on clique sur « OK » (fig-31).
On peut vérifier l'existence de la table dans la fenêtre « Explorer » (fig-32).
On peut vérifier aussi l'existence de toutes les colonnes qu'on a créées (fig-33).
Il faut aussi affecter une clé primaire pour notre table, cette clé primaire doit être le « Id ».
On commence par un clic du bouton droit de la souris sur « Id », puis sur « Modify » (fig-34).
On sélectionne le champ choisi « Id » puis on clique sur pour le définir comme clé primaire. On remarque qu'une clé s'ajoute à gauche de la colonne « Id » (fig-35).
On ferme cette fenêtre et on confirme la sauvegarde des modifications.
On peut alors vérifier les modifications effectuées sur la table « Test » à partir de la fenêtre « Explorer » (Fig-36)
On remarque la présence d'une clé jaune à gauche de la colonne « Id », ceci indique que cette colonne représente la clé primaire de la table.
La création de la base avec ses différents composants est terminée et il ne reste qu'à saisir les données nécessaires dans cette base.
Pour saisir des informations dans notre table, il suffit de cliquer sur le bouton droit de la souris sur table puis sur « Edit Top 200 Rows » Fig-37.
Une nouvelle fenêtre s'ouvre et on peut saisir nos données (fig-38).
À partir de cette fenêtre, on peut aussi modifier des données existantes.
Pour vérifier que les données saisies sont enregistrées, on clique avec le bouton droit de la souris sur la table, puis sur « Script Table as », puis sur « SELECT To », puis sur « New Query Editor Window » (fig-39).
On exécute et le résultat s'affiche comme la montre la figure ci-dessous (fig-40).
La création de notre base est terminée.
IV. Conclusion▲
On constate que Microsoft SQL Server est un logiciel qui n'est pas compliqué et son utilisation est simple. De plus, l'utilisation de Microsoft SQL Server Management facilite beaucoup la tâche et nous permet de bien gérer la base de données.